• sur les espèces recensées dans le monde, seulement 20 seraient mortelles pour l’homme. Le scorpion est un arachnide.

     Il existerait plus de 1500 espèces recensées dans le monde réparties en 9 familles.


     La famille comprenant les individus les plus dangereux est celle des Buthidae. Si tous les scorpions sont venimeux, seule une vingtaine d’espèces seraient mortelles pour l’homme.
    Le scorpion est un animal particulièrement résistant que ce soit au froid, au chaud, au jeun ou même aux radiations. On peut le rencontrer dans des endroits aussi différents que le désert, la savane, les arbres de la forêt tropicale, les rochers des bords de côtes, les cavernes ou encore les sommets enneigés. Le scorpion a une activité essentiellement nocturne et se nourrit uniquement de proies vivantes qu’il paralyse à l’aide de son venin. La croissance se fait par des mues successives et sa durée de vie est de 2 à 8 ans. Les petits du scorpions, appelés « pullus », sont au nombre de 1 à 140 en fonction des espèces. Sa taille varie entre 1,2cm et 25cm (Pandinus Imperator) – scorpion le plus fréquemment rencontré en captivité D’un point de vue anatomique le scorpion est constitué de trois parties : la tête collée au thorax (prosoma) formée d’une carapace avec deux paires d’yeux, l’abdomen (mesosoma) formé de 7 plaques et la queue (metasomia) formées de 5 anneaux dont le dernier porte une vésicule à venin appelé « Telson » A l’avant les pinces sont appelées « chelicères » et les pièces buccales « pédipalpes ».

     Le scorpion à 4 paires de pattes tout comme les araignées.

    Les familles qui composent l'ordre sont

    : les Buthidae, les Scorpionidae, les Vaejovidae, les Diplocentridae, les Chactidae, les Iuridae, les Bothriuridae et les Chaeulidae

    En France il y a un représentant de la famille des Buthidae (Buthus Occitanus) et 4 représentant des Chactidae (Euscorpius flavicaudis, Euscorpius carpathicus, Euscorpius Italicus et Belisarius Xambeni). On les considère généralement comme inoffensifs pour l’homme et en tout cas ne pouvant entraîner la mort. Le seul dont la piqûre est à considérer avec prudence est le Buthus occitanus mais d’après la littérature seulement pour les spécimens rencontré hors Europe,

    en particulier la sous espèce Buthus occitanus tuneatanus.

     Le scorpion le plus fréquemment rencontré en France est Euscorpius flavicaudis et Buthus occitanus

    Panorama de  quelques  especes type  nottament  africaines

















    Androctonus  australis  ...
    Un scorpion tres commun en algerie nottament dans le sud
    tres venimeux j en ai capturé beaucoup j'etais  tres  jeune et  tres inconscient...
    Venin et facteurs de gravité
    Le venin du scorpion a une action paralysante: il agit comme un poison pour le nerf.(neurotoxines)

    La gravité de l’intoxication est fonction :

    - de la famille et de l’espèce.

    · la famille la plus dangereuse est celle des Buthidae

    · les espèces les plus dangereuses sont :

    - le Centroides suffusus (Mexique)




    - le Tityus serrulatus (Brésil)



    - le Leiurus quinquestriatus (Afrique du nord)
    - le Buthus tamalus (Inde)
    Au Mexique et aux U.S.A. : Centroides limpidus, C. noxius, C. infamatus, C. vittatus, C. sculpturatus, C. exilicauda
    Au Brésil, Argentine et Trinidad : Tityus bahiensis, T. trinitatis


    Au Maghreb : Androctonus australis,



    A. bicolor aenas,


    A. crassicauda, A. mauretanicus
    En Tunisie : Buthus occitanus tunetanus.


    - de la taille du scorpion : si la taille est inférieure à 2 cm le venin est peu actif chez l’homme.

    - de la localisation de la piqûre : l’envenimation est plus grave si le venin passe directement dans le sang par une artère ou une veine.

    - de l’âge de la victime : la gravité est plus importante chez l’enfant de moins de 12 ans. La mortalité est particulièrement importante chez les enfants de moins de 6 ans.

    Les personnes de plus de 70 ans sont plus sensibles également aux piqûres

    - de la saison, la piqûre est plus redoutable en saison chaude.



    Symptomatologie et traitement

    Les signes qui apparaissent en cas de piqûre de scorpion sont classés en 4 stades approximatifs qui vont renseigner sur la conduite à tenir.

    Grade 0 : Piqûre blanche.

    Grade 1 : manifestations locales isolées et simples.

    Grade 2 : manifestations cliniques générales ne mettant pas en jeu la vie de la personne mordue avec cependant un risque d'évolution vers un grade 3 dans 10 à 20% des cas .

    Grade 3 : Manifestations cliniques mettant en jeu la vie de la personne mordue.

    L’évolution se fait sur le mode du tout ou rien. Dans la majorité des cas la guérison est sans séquelle.

    Passées les 24 premières heures, le risque mortel n’existe plus.

    Par contre dans environ 0,15% à 0,2% des cas, malgré le traitement, la mort survient dans les 6 à 15 premières heures. Sans traitement ce pourcentage est multiplié par 5 à 10 et dans certains pays comme le Niger, il est rapporté que la mort après piqûre de scorpion ou « scorpionisme » survient dans 18% des cas chez l’adulte et jusqu’à 32% des cas chez l’enfant.



    Le traitement est généralement symptomatique (immobilisation, glace pour la douleur, médicaments luttant contre la douleur et le gonflement (antalgiques, anti-oedêmateux)) pour les cas peu sévères ( grade 0 et 1 ) mais nécessite une hospitalisation en soins intensifs pour les cas les plus graves ( grade 2 et 3 ).

    Le sérum n'est plus administré systématiquement . L’efficacité du sérum décroît en effet si l’injection est faite dans un délai supérieur à une heure après la piqûre du scorpion. D’autre part ces sérums sont spécifiques pour chaque espèce et en France, l’institut pasteur ne fournit pas de sérum d’espèces étrangères.



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